Destinée ou choix? Tout dépend de vous


Comme une impression de déjà-vu. Quand je suis arrivée chez moi à Rome à la fin du mois de juillet – après deux mois de voyage et de travail acharné – j’étais très excitée à l’idée de commencer un voyage d’un mois avec mon mari, en ayant un peu d’aisance, de joie et de gloire ensemble. V-A-C-A-N-C-E-S ! I

La dernière fois que nous avons passé autant de temps ensemble, c’était au printemps de cette année. Juste avant Pâques, je suis rentré chez moi, impatiente de faire un voyage de 7 semaines avec lui. Notre plan était d’avoir 10 jours à Rome, puis de partir en safari en Afrique du Sud pendant deux semaines pour célébrer nos 20 premières années de mariage.

Cette fois-ci, en août, notre plan était de rester en Italie et de profiter de ces vacances à l’italienne : s’amuser à Rome avec des amis, avant de partir à la mer pour jouer au tennis et passer quelques jours en famille et aller à la plage chaque jour ensemble. 

Que savez-vous des projections et des attentes ? 
Leur permettons-nous de nous conduire sur la voie de la séparation, du jugement et du rejet ?

La dernière fois, au printemps, le premier jour de mon retour à la maison, nous avons fait une promenade en moto le matin à travers Rome. C’est ce qu’on appelle ” une balade romaine “. Puis mon mari est parti jouer au tennis dans l’après-midi et nous avions prévu une soirée ” balade romaine ” plus tard dans la journée. Les plans les mieux conçus….

Au lieu de faire une promenade en soirée comme prévu, il est rentré à la maison dans la douleur et a été bloqué sur le canapé avec un sac de glace sur le mollet droit. Il s’était blessé à la jambe en jouant au tennis. Oups ! Il a fait deux ou trois échographies et finalement nous avons découvert que ce qu’ils avaient diagnostiqué à l’origine comme étant une élongation musculaire s’est avéré être une thrombose veineuse. Cela l’a empêché de voyager en avion pendant deux mois.

Nous avons donc dû annuler notre voyage d’anniversaire en Afrique du Sud. Pas de safari, pas de vacances. C’était sept longues semaines de nervosité et de peur que la veine ne cause un arrêt cardiaque et ne le tue peut-être. Heureusement, tout s’est bien passé : il n’est pas mort et maintenant la thrombose veineuse est disparue. 

Cette fois-ci, 3 mois plus tard, mon mari jouait au tennis, alors que mon vol atterrissait à Rome. Notre plan était qu’il finisse de jouer, qu’il s’arrête pour prendre quelques friandises pour le dîner, et qu’il rentre à la maison à temps pour me rencontrer avec du poisson frais et du bon vin blanc italien – la façon parfaite de célébrer le début de nos vacances d’été ensemble dans notre magnifique jardin. Nous avons dîné, d’accord, c’est une évidence en Italie, mais ce n’était pas exactement ce à quoi nous nous attendions.

Vous voyez, il est rentré à la maison un peu plus tard que prévu, non pas parce qu’il s’était arrêté pour prendre quelque chose à dîner, mais parce qu’il avait passé une heure dans les vestiaires du club de tennis avec un sac de glace à la cheville. Il s’était tordu la cheville gauche. Il a passé les jours suivants à essayer d’obtenir un rendez-vous pour une échographie.

Cette première nuit à la maison, alors que je lui mettais de la glace sur la cheville, j’étais ÉPUISÉE, et il était en SOUFFRANCE, TRISTE et IRRITABLE.

Disons simplement que ce n’était pas exactement le début des vacances que nous attendions.

Nous avons commencé à nous rappeler l’été dernier quand il a eu une situation similaire, pendant nos vacances ensemble en août au bord de la mer. Il avait joué au tennis et s’était blessé à la cheville, il avait eu quelques semaines de douleur et de souffrance. En fait, nous avions dû écourter nos vacances.

Ce souvenir nous a mené à d’autres souvenirs. Je me suis souvenu de nos toutes premières vacances ensemble, plus de 20 ans auparavant, lorsque je vivais encore à New York. Avant de prendre l’avion pour venir me voir, il s’est blessé et est venu à New York en boitant avec des béquilles !!!!! Lui aussi a commencé à se souvenir d’autres moments où sa cheville ou sa jambe avait été blessée pendant les vacances.

Hmmmmmm. Avons-nous remarqué un schéma ou avons-nous alimenté les feux du drame et des traumatismes ?

C’est tellement intéressant de voir comment nous commençons à nous remonter le passé, à compiler des données pour arriver à une décision : peut-être que les vacances ensemble ne sont pas une idée si saine.

Ce qui est drôle, c’est qu’il ne s’agit pas de moi. Où est-il dans l’équation ? C’est lui qui souffre et tout ce à quoi j’ai pu penser pendant ces 10 secondes pendant cette première nuit à la maison, c’était “POURQUOI MOI ?”

Inspire profondément et compte jusqu’à dix.

Le lendemain matin, grâce à ma nature positive, mes années de vie dans la question et de travail avec les outils d’Access Consciousness et, avouons-le, une bonne nuit de sommeil, nous sommes partis d’un autre pied, sans faire de plaisanterie.

J’ai aussi (enfin !) commencé à utiliser les outils d’Access, à poser beaucoup de questions et à ouvrir différentes possibilités.

J’ai fait un travail corporel énergique sur sa cheville et, comme il est alchimiste avec son corps, il a commencé à déplacer des choses aussi dans son esprit et ensuite dans son corps. 

J’ai posé ces questions :
“Qu’est-ce qu’il y a de juste là-dedans que je ne comprends pas ?”
“Quelle est la leçon ici ?”
“Qu’est-ce qu’il a ?”
“Quels énergie, espace, conscience et choix puis-je être et faire pour créer plus ici ?”
“Et si j’étais prête à suivre le flot et à permettre à TOUTE la vie de venir à moi avec aisance, joie et gloire ?”
“Est-ce que cela accélérerait la guérison ? Ou éliminer le drame et la douleur ?”

Il est tellement intéressant de voir comment les projections futures peuvent nous mener sur la voie du blâme, de la honte, du regret et de la culpabilité quand les choses ne se passent pas comme nous l’espérons…

Ce sont toutes les façons dont nous nous distrayons de vivre le moment présent, d’aller de l’avant et d’en créer davantage, quoi qu’il arrive.

Est-ce notre point de vue, notre perspective, qui crée la réalité que nous vivons ?
Laissons-nous nos projections et nos attentes influencer notre façon de voir le monde et de vivre notre vie?
Sommes-nous prêts à toujours voir le bon côté de la vie, peu importe ce qui se manifeste dans notre vie?
Pouvons-nous simplement être reconnaissants d’être encore en vie et capables d’avoir une perspective?  

C’est vraiment un choix.


Kass Thomas






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